Turda, Roumanie. Un jeune couple vient de construire sa maison en ballots de paille de blé, près des ruines d'un camp romain. De plus, le bâtiment est presque indépendant enénergie, les eaux usées sont traitées ainsi que les eaux pluviales, l'électricité est obtenue à partir de la lumière captée par des cellules photovoltaïques et le chauffage fortement économisé grâce à des flocons d'isolation sur le toit et le sol constitué de journaux issus d'isolants pour camions frigorifiques.
Eliza Loboncz, jeune directrice artistique, a décidé de "démissionner de la crise économique" à la suite de réductions de budgets des théâtres du pays, avec des artistes mis au chômage technique indéfiniment. Elle a préféré plûtot s'engager dans un projet audacieux en appliquant la scénographie à sa vie de couple . Le couple a donc construit une maison chargé d'histoires, bâtie de soleil, de pluie, de blé, et surtout de terre . La jeune femme sourit; située dans un cadre rural, malgré son emplacement en lisière de la ville de Turda. Une maison de paille en marge de la ville.
Adapter le projet aux conditions climatiques et naturelles de la Roumanie
Eliza fait partie de la génération des jeunes artistes, originaux, esprits libres, aux opinions anti-traditionnels. Ainsi, alors que d'autres couples choisissent un crédit pour acheter une maison sur 30 ans, son petit ami et elle-même vont décider autrement pour leur première maison. "Ne pas devenir esclaves de leur vie", mais la que la maison soit un lieu sûr de refuge, pour que le bnaquier ne soit pas invité indéfini à la table et caché dans le lit. Et ils ont réussi. Je lui ai donc demandé pourquoi elle a choisi la paille:
"As-ton avis? Par manque d'argent. Emprunter de l'argent pour investir dans quelque chose qui n'est pas le vôtre? Et là, vous avez la liberté de choisir quelque chose. De là, nous avons commencé à étudier les solutions meilleur marché et respectueuses de l'environnement. Nous avons donc trouvé le concept de maison en paille. Je l'ai étudié pendant des mois. Nous avons opté pour des matériaux organiques; prendre des éléments simples de la nature qui ne coûtent pas vraiment et donnent un endroit beaucoup plus sain à vivre. J'ai cherché des solutions dans plusieurs régions du monde. Nous essayons d'adapter le projet au climat, de l'orienter, de comprendre les résistances aux précipitations, aux risques sismiques. L'isolation est d'ailleurs très bonne. Biensur, avec le temps, elle nécessitera quelques réparations, mais je ne suis pas très inquiète. Maintenant, je ne peux vous donner beaucoup plus de détails, mais je peux simplement vous confirmer que j'ai travaillé sans relâche sur le sujet."
(suite au prochain épisode)
par Daniel Befu, article datant à l'origine du 19/10/2013,
traduit du roumain par Paul-Vincent Hubert
Hands and Leaves est une ONG qui recherche des solutions alternatives durables. Hands and Leaves is an NGo researching sustainable alternatives .
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